09/01/16
15H21
Gros du déménagement dans une semaine. Ils annoncent de la neige. Ça va être festif.
J'ai regardé avec indifférence des pans de ma vie partir à la déchetterie. Empli encore des cartons de si de ça. Je n'en vois pas la fin, ça me fatigue. Et l'emménagement non plus. Trop de bordel tue le bordel. Alors on jette sans réfléchir. Trop, c'est trop. Adieu les babioles.
Il faudra que je l'emmène à l'autre bout de Grenoble chercher un fourgon et rentrer seule en voiture. Mon prochain défi, de taille à mes yeux. Avec la joyeuse et bondée circulation sur la rocade. J'appréhende. Je pense aussi à cette neige annoncée et mes pneus non adaptés. Je me demande si je vais dévier de la route en déménageant la voiture.
J'ai envie que tout ce remue-ménage se termine.
Ce déménagement me tape sur le système.
Lundi, je dirai avec un air de défi à mon psy que, si, si, j'ai conduis, seule, pour rien, que, si, si, je fais des efforts, mais que j'ai toujours peur. Vendredi, rendez-vous avec le psy de l'hôpital de jour, celui qui gère mes pilules. Je n'ai même pas réfléchis à ce que je devais, je n'ai pas fait mes "devoirs" si je puis dire. Pas le temps. Tant pis. Je m'en fous. J'envoie valser. A fleur de peau. Sur le point d'imploser. En mode cocotte-minute.
Pas le moment de me faire chier, où la grenade va faire des dégâts.
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